- 300 grammes de farine de sarrasin (dit aussi blé noir)
- 200 grammes de farine de blé (la T55 ira très bien)
- 6 œufs
- 3 quarts de litre de bière (idéalement une weizenbier pour jouer la complémentarité des saveurs, mais une blonde ordinaire peut parfaitement faire l’affaire)
- 1 quart de litre de lait (qu’on peut substituer par du petit lait si on en a).
- une ou deux pincées de sel (selon la taille de votre pince)
- une cuiller à soupe d’huile, ou de beurre fondu
- Le mélange sans grumeaux : ça paraît évident pour ceux qui ont l’habitude, mais une fois j’ai vu une copine qui débutait batailler avec un saladier... pour avoir négligé ce point. Dans le saladier on mélange d’abord les ingrédients poudres (farines et sel). Puis on ajoute les œufs, éventuellement préalablement battus en omelette, ainsi que la matière grasse. Un pré-mélange grossier donne une pâte compacte, qu’on délaie ensuite progressivement avec le liquide (lait ou bière).
- Le repos : on couvre, et on oublie la pâte à température ambiante au moins une heure (4 ou 5 ça marche aussi). Pendant le temps de repos, des réactions biochimiques se mettent à l’œuvre dans la pâte : elles la rendent plus onctueuse, plus goûteuse, plus digeste... Avant de commencer la cuisson, il faudra homogénéiser le mélange en le brassant un peu à la louche.
- La température de cuisson : là aussi ça paraît trivial, mais il faut adapter la puissance du feu à la taille de l’ustensile utilisé, et au résultat désiré. Une galette ou une crêpe se cuit à feu vif à très vif, au moment où on verse le contenu de la louche un sifflement caractéristique se fait entendre. C’est le gage d’une bonne tenue, qui permet ensuite un décollage facile pour le retournement.
Bon appétit !